Dre Richer, vétérinaire passionnée par les animaux, vient tout juste de prendre les rênes de la clinique vétérinaire de Beaconsfield et devient ainsi la 8ème propriétaire associée de Flair & cie. Elle revient sur son parcours et ce qui l’a motivé à rejoindre l’équipe.
Yanie, octobre 2023 marque le début d’un nouveau chapitre dans votre carrière. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Depuis toute petite, j’ai voulu travailler auprès des animaux. J’ai commencé par étudier en technique de santé animale au collège Lionel-Groulx, tout en étant bénévole à la SPCA de Montréal. Après quelques années sur le marché du travail, j’ai ressenti le besoin d’approfondir mes connaissances et j’ai entamé un doctorat à la faculté de médecine vétérinaire de St-Hyacinthe. En obtenant mon diplôme en 2006, je réalisais mon rêve d’enfance. Par la suite, au cours de ma carrière en pratique générale, j’ai eu l’idée d’offrir des services à domicile pour le bien-être de mes patients et de leurs propriétaires et j’ai fondé l’entreprise Yanimo.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre Flair & cie en devenant propriétaire associée de la Clinique vétérinaire Beaconsfield ?
Depuis 2021, j’avais commencé à exercer au sein de Flair & cie en faisant des remplacements et en travaillant notamment à l’Hôpital vétérinaire du nord. On m’a ensuite proposé d’être associée et j’ai fait l’achat d’une clinique. La solidarité et l’entraide qui caractérisent ce regroupement de vétérinaires répond à mon désir d’avoir une approche authentique, d’être à l’écoute et d’offrir un climat convivial à mes patients et mes clients. Car, de plus en plus, les animaux font partie de la famille. Personnellement, j’ai une petite chienne et c’est comme ma fille, même si elle a quatre pattes et qu’elle ne pense pas comme un humain! L’attachement que l’on a pour eux fait qu’on se soucie de les maintenir en bonne santé.
Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier ?
J’aime le côté humain qui vient nourrir encore plus notre passion des animaux. On crée des liens de confiance avec les gens. Quand on devient vétérinaire, on ne soupçonne pas toujours la part des relations humaines qui vont sous-tendre notre travail avec les animaux. Ces rencontres et ces liens qui se nouent enrichissent notre pratique et les soins que nous apportons à nos compagnons. Il faut s’adapter aux besoins de chacun, et je trouve très important de prendre le temps d’expliquer, que les gens comprennent au mieux les enjeux pour prendre des décisions éclairées. J’apprécie la variété de notre travail aussi. J’aime beaucoup la dentisterie par exemple, d’autant plus que l’impact d’une mauvaise bouche est souvent insoupçonné, alors c’est très gratifiant de rendre à un animal son confort et sa santé buccale.