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L’adoption d’un oiseau : Les réelles implications !

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Au plus fort de la pandémie et du confinement, le nombre d’adoption d’animaux de compagnie a littéralement explosé au Québec. Vous vous êtes aussi demandé s’il était temps d’ajouter un petit animal à votre famille et vous avez pensé adopter un oiseau ? Voici quelques conseils pour réussir votre projet. 

Les oiseaux sont beaux, fascinants et intelligents, et certains d’entre eux sont d’excellents chanteurs et arrivent même à reproduire des sons imitant la voix humaine. Pas étonnant, donc, qu’on ait envie de les côtoyer au quotidien. Si votre décision est réfléchie et que vous êtes prêt pour l’adoption, il vous faudra choisir le type d’oiseau qui conviendra à votre mode de vie. La plupart des oiseaux qu’on retrouve fréquemment pour l’adoption chez les éleveurs ou en refuge sont issus de deux grandes familles : les psittaciformes (perroquets et cacatoès) et les passériformes (canaris et pinsons). Si les premiers sont de compagnie plus agréable et offrent une plus grande interaction avec les humains, ils demandent aussi plus de temps et ont des besoins qui peuvent s’avérer coûteux à la longue. Il faut savoir que certains perroquets peuvent vivre plus de 50 ans ! C’est donc dire qu’à son adoption, vous devrez penser à l’inclure dans votre testament !

La famille des perroquets 

À l’arrivée de votre nouvel oiseau à la maison, vous le trouverez sans doute très calme. Méfiez-vous de l’eau qui dort ! Une fois que votre perroquet aura apprivoisé son environnement et qu’il vous aura observé longuement, il sera plus à l’aise d’interagir avec les membres de la famille. Puisqu’il est très intelligent, vous devrez prévoir pour lui des périodes de jeu et le stimuler. Les psittaciformes ne sont pas des oiseaux qu’on peut laisser en cage toute la journée, en espérant qu’ils sauront s’occuper et se divertir. Un tel mode de vie mènera invariablement à des problèmes de comportements ou de santé. Un oiseau qui s’ennuie pourra crier sans cesse ou s’infliger des blessures en s’arrachant les plumes. Il faut savoir que les perroquets, les cacatoès, les loris et les conures sont des oiseaux grégaires, ce qui veut dire que naturellement, ils vivent en groupe. Adopter un seul est donc une grande responsabilité. Les oiseaux sont aimants et ils ont besoin d’avoir une vie sociale stimulante.

Amazone à front jaune

Pour des compagnons heureux

  • Plusieurs oiseaux préfèrent vivre à deux ou en groupe. Adopté seul, il sera plus exigeant en temps et en stimulation au quotidien.
  • L’alimentation de votre petite bête chantante devra être variée et équilibrée.
  • Ces animaux sont routiniers ; les changements peuvent donc être une grande source de stress pour eux.
  • Vous devrez lui offrir un environnement de captivité qui soit confortable, sécuritaire et qui lui permette de bouger aisément.
  • Des périodes de jeu et de liberté seront importantes pour vos oiseaux. Pensez à leur offrir une volière pour leur permettre de déployer leurs ailes.

Les petits oiseaux chantants

Si vous optez pour de petits oiseaux, sachez que ceux-ci sont plus difficiles à apprivoiser. Vous devrez apprécier par-dessus tout leur chant et leur beauté. Les canaris et les pinsons mettent beaucoup de vie dans la maisonnée et sont moins exigeants que les représentants de la famille des perroquets. Les oiseaux de la famille des passériformes sont aussi des animaux grégaires et ils seront beaucoup plus heureux si vous les adoptez à deux. 

Quelle que soit l’espèce sur laquelle vous arrêterez votre choix, rappelez-vous que les oiseaux ont aussi des besoins en soins vétérinaires. On ne traite évidemment pas un oiseau comme on le fait pour un rat ou un chat, mais on trouve au Québec plusieurs vétérinaires qui soignent les oiseaux, et certains en ont fait une spécialité.

Bon à savoir

Avant d’adopter deux oiseaux ou plus, sachez qu’il ne convient pas de mélanger certaines espèces. Il est conseillé aussi de ben se renseigner sur leur alimentation. Puisque beaucoup d’adoptions d’oiseaux se terminent mal, je vous conseille de vous offrir une consultation dans un établissement vétérinaire qui traite les oiseaux, avant même d’arrêter votre choix sur une espèce. C’est une façon très responsable de bien connaître les besoins de l’espèce que vous visez et de bien comprendre les implications à long terme d’une telle adoption.

Paru dans La Semaine 14 aout 2020. Pour plus d’informations, visitez le site du 7 jours